MORALEMENT CORRECT, par Jean Sévillia
Après Historiquement correct et Le terrorisme intellectuel, Jean Sévillia jette un nouveau pavé dans la mare. Partant du constat que, depuis les années soixante-dix, la morale commune a volé en éclats et que chacun détermine aujourd'hui ses propres notions de bien et de mal et ses propres modes de comportement, il pose une question centrale : une société peut-elle vivre sans valeurs communes ? La réponse est d'autant plus urgente que le "moralement correct" qui règne actuellement en maître et repose sur l'exaltation du plaisir individuel et le refus de toute contrainte, nous mène en réalité droit dans le mur. (Editions Perrin, 224 pages, 19 euros).
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LE ROMAN DE L'ELYSEE, par François d'Orcival
Depuis son rachat par la marquise de Pompadour en 1753 jusqu'à la campagne électorale qui oppose actuellement ceux qui voudraient s'y installer en mai prochain, l'Hôtel d'Evreux est un lieu de pouvoir. Et plus encore depuis que Napoléon Ier en a pris possession en 1808 au nom de l'Empire. François d'Orcival narre avec talent et érudition l'histoire de ce palais qui symbolise aujourd'hui la République : des anecdotes croustillantes aux événements tragiques, il raconte tous les événements, ouvre toutes les portes et propose une visite complète de ce qui est devenu au fil des régimes le centre névralgique du pouvoir civil et militaire de la France. (Editions du Rocher, 430 pages, 21,90 euros).
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UN POUVOIR NOMME DESIR, par Catherine Nay 
Pour beaucoup, Nicolas Sarkozy reste une énigme. N'est-il qu'une ambition, ou cette ambition est-elle au service de convictions véritables ? D'où vient cette énergie qui le pousse à en faire toujours plus, et parfois trop ? Est-il un bourgeois privilégié de Neuilly, ou un fils d'immigré dont la famille a connu des périodes difficiles ? L'enquête rigoureuse et remarquablement écrite de Catherine Nay permet de mieux comprendre les motivations et les objectifs d'un personnage complexe, très difficile à cerner malgré sa surexposition médiatique. Un modèle de biographie politique, oeuvre d'une grande journaliste. (Grasset, 475 pages, 20,90 euros).
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LE MYSTERE VILLIERS, par Eric Branca et Arnaud Folch
Il y a bel et bien un mystère Philippe de Villiers. Pourquoi cet homme, qui remporte de beaux succès électoraux lorsqu'il s'agit de scrutins "idéologiques" (élections européennes, référendum sur Maastricht ou sur la Constitution européenne), ne parvient-il pas à s'imposer lorsqu'on vote davantage sur les personnes que sur les idées ? Pourquoi sa réussite vendéenne, que même ses adversaires saluent, ne lui ouvre-t-elle pas les clés d'un vrai succès national ? L'excellente enquête biographique d'Eric Branca et Arnaud Folch éclaire toutes les facettes d'une personnalité complexe, bien loin des caricatures qu'on en dresse souvent. (Editions du Rocher, 466 pages, 21 euros).
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LA FRANCE EN MAJUSCULES, par Olivier Dassault
Pilote, homme de presse, musicien, photographe, Olivier Dassault est aussi - et surtout - député UMP de l'Oise. Et il fait partie de cette droite moderne qui s'assume sans complexe. Libéral résolu sans être un "ultra", adversaire déterminé du matraquage fiscal comme du laissez-aller moral, il expose ses idées dans un ouvrage qui, tout en se voulant lucide sur l'état de la France, refuse tout "déclinisme". Car "la France, affirme-t-il, a tout pour retrouver la place qu'elle n'aurait jamais dû perdre en Europe : la première". A condition de ne pas se tromper lors des échéances décisives... (Plon, 234 pages, 18,50 euros).
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