LA PRESSE REGIONALE INSULTEE
L'affaire du débat Royal-Bayrou, outre la "grosse tête" du Béarnais, illustre à merveille le culot et la mauvaise foi de Ségolène Royal. Conviée par le Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR) à participer demain vendredi à un Forum avec ses représentants, comme le fera également Nicolas Sarkozy, elle décide d'y inviter François Bayrou pour débattre avec lui. Mais sans en informer le SPQR, qui est pourtant l'hôte de la réunion ! "On a été mis devant le fait accompli par Mme Royal", explique Jacques Camus, PDG de la République du Centre et l'un des responsables du Syndicat. Ulcéré du procédé, le SPQR choisit, tout en maintenant l'invitation faite à la candidate socialiste, de ne pas héberger sa rencontre avec François Bayrou. Réaction de Ségolène ? Au lieu de s'excuser de ses mauvaises manières, elle invente d'imaginaires pressions de son adversaire sur le SPQR et agresse avec mépris son responsable, comme elle l'avait fait avec le socialiste Eric Besson : "Ce n'est pas le président de la PQR qui, paraît-il, a été reçu ce matin par Nicolas Sarkozy, qui va empêcher le moindre débat !" Renseignements pris, il n'y a eu ni pression ni même contact entre Sarkozy et le SPQR : inutile de dire que ce dernier attend de pied ferme la "cruchitude" du Poitou !
LES "BONS OFFICES" DE COHN-BENDIT
Dans son édition du 26 avril, le journal Le Monde baptise Daniel Cohn-Bendit le "Monsieur Bons Offices de Madame Royal", et souligne son rôle dans le repprochement de celle-ci avec Bayrou, lui-même devenu grand pote de Dany-le-Rouge. "Je suis celui qui libère l'audace de Ségolène", explique avec sa modestie habituelle l'ancien leader de Mai 68. Mais la candidate socialiste, qui met volontiers en avant son combat de mère de famille en faveur des enfants et contre la pédophilie, a-t-elle lu le Grand Bazar ? Dans ce livre publié en 1975 chez Belfond, son "libérateur d'audace" racontait son expérience d'aide-éducateur dans un jardin d'enfants autogéré de Francfort. Il y écrivait en particulier : « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas d'autres gosses ? Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même ». (...) « Mon flirt permanent avec tous les gosses prenait vite des formes d'érotisme ». Il ajoutait encore : « J’avais besoin d’être inconditionnellement accepté par eux. Je voulais que les gosses aient envie de moi, et je faisais tout pour qu’ils dépendent de moi ». Le voir aujourd'hui à la tribune aux côtés de Ségolène, comme mardi soir à Montpellier, a tout-de-même de quoi surprendre...
PAS DE "PIERRE PRECIEUSE" POUR MME ROYAL
Connaissez vous les "rallyes" ? Dans ces soirées dansantes, les jeunes filles et garçons "de bonne famille", comme on disait jadis, se reçoivent entre eux avec sonos, orchestres et buffets somptueux payés par papa-maman. Trois conditions à remplir : appartenir aux classes sociales les plus fortunées, s'engager à organiser une soirée le jour venu et inscrire son enfant très jeune. C'est ce dernier point qui a permis au "Rallye des pierres précieuses", l'un des plus huppés de la capitale, de refuser l'inscription d'une des filles du couple Hollande-Royal, sollicitée par Ségolène en personne. Alliée au centre ou pas, la gauche caviar a encore de beaux jours devant elle !
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