NI COUPABLE, NI RESPONSABLE !
C'est peu dire que la dernière sortie de Ségolène Royal, attribuant sa défaite à des points "non crédibles" du programme socialiste, a exaspéré les dirigeants du PS. "De toutes façons, résume l'un d'eux, elle est incapable de se remettre en cause : quand elle perd les élections, c'est la faute des éléphants, du SMIC à 1500 euros ou des 35 heures ; quand son couple se casse la figure, elle fait savoir publiquement que c'est la faute de François ! Et Sarko se paie même le luxe de lui donner des leçons de dignité, en endossant, lui, la responsabilité du cafouillage sur la TVA sociale...".
NI PUTE, NI SOUMISE, NI SOLIDAIRE ?
"Ce qui nous inquiète dans la nomination de Fadela Amara, explique un député UMP parisien, ce n'est pas ce qu'elle fera dans son domaine de compétence, la politique de la ville, où elle peut apporter des idées. Mais que se passera-t-il si des quartiers sensibles s'embrasent comme en 2005, ce qui peut arriver à tout moment, si Alliot-Marie est obligée d'envoyer les CRS remettre de l'ordre et s'il y a des affrontements violents ? Saura-t-elle se montrer solidaire du gouvernement, au moins en gardant le silence ?"
TROIS RAISONS POUR SANTINI
Certains s'étonnent de l'entrée d'André Santini, qui n'est "ni un jeune loup, ni de gauche, ni d'une minorité visible" au gouvernement, et ce malgré une mise en examen. Il y a pourtant trois bonnes raisons à sa nomination. La première est sa fidélité de toujours, dans le département des Hauts-de-Seine, à l'alliance avec le RPR hier et l'UMP aujourd'hui ; la deuxième est son ralliement à Nicolas Sarkozy avant le premier tour de la présidentielle, qui a décidé de nombreux élus UDF à faire de même ; et la troisième est que sa promotion permet de faire siéger comme député à l'Assemblée son suppléant, qui n'est autre que Frédéric Lefebvre, conseiller chargé des relations avec le Parlement auprès de Nicolas Sarkozy de 2002 à 2007...
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