RER D: Sarkozy "ne veut pas" que l'agresseur "soit remis en liberté" une fois sa peine purgée
AP - Vendredi 30 novembre, 20h24
SAINT-DENIS, Seine-Saint-Denis - "Je ne veux pas que qu'il soit remis en liberté une fois sa peine de prison effectuée", a déclaré vendredi le président Nicolas Sarkozy au sujet de l'auteur présumé du meurtre de la jeune fille poignardée dimanche dans le RER D dans le Val d'Oise.
"L'auteur de cet acte ignoble sera jugé et condamné", a affirmé le chef de l'Etat lors d'un déplacement à la Maison d'Education de la Légion d'Honneur (MELH), à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où Anne-Lorraine Schmitt était surveillante.
"Plus encore que cela, je ne veux pas que qu'il soit remis en liberté une fois sa peine de prison effectuée, car il s'agit d'une personne dangereuse", a ajouté Nicolas Sarkozy. "Le rôle de l'Etat, c'est de la soigner, mais aussi d'en protéger la société."
"Il se trouve qu'en ce moment même, le Parlement a été saisi d'un projet de loi qui permet de mettre ce type de criminels dans les hôpitaux-prisons tant qu'ils sont dangereux. Cette loi s'appliquera à l'assassin d'Anne-Lorraine", a affirmé M. Sarkozy. Le chef de l'Etat a également rendu hommage à "l'exceptionnel courage" de la jeune femme assassinée, qui a affronté son agresseur alors qu'il la menaçait de son couteau.
La Maison d'Education de la Légion d'Honneur est un lycée réservé aux adolescentes dont un des parents, grands-parents ou arrière-grands-parents sont titulaires de la Légion d'Honneur ou de l'Ordre National du Mérite.
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