Il est parfois dans l'actualité des télescopages réjouissants. Le jour même où le jury du Prix Nobel de la Paix se vautre dans le politiquement correct en couronnant conjointement Al Gore et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat) "pour leurs efforts visant à renforcer et propager la prise de conscience des changements climatiques dus à l'homme, et jeter les bases de mesures nécessaires pour contrer de tels changements", deux éléments sont venus assombrir cette petite fête de la bienpensance verte.
- Un juge britannique, se fondant sur une loi qui réglemente la diffusion dans les écoles de documents "politiquement partisans", impose que la projection du film d'Al Gore "Une vérité qui dérange" dans les établissements scolaires - demandée par le gouvernement de Londres - soit assortie d'une mise en garde et d'un avertissement concernant onze "contre-vérités ou affirmations non démontrées scientifiquement". En fait, les inexactitudes relevées par la justice britannique réduisent quasiment à néant le film de l'ancien vice-président américain (lire le détail de ce jugement sur le site "Le Conservateur", http://leconservateur.bafweb.com).
- Avec beaucoup de modération et une rare humilité, le président tchèque Vaclav Klaus a remis en cause la thèse de réchauffement à la fois généralisé et d'origine anthropique, telle qu'elle est défendue et même imposée par le GIEC, dont nous avons maintes fois ici même dénoncé le sectarisme militant et dont Al Gore n'est qu'un porte-parole. Le discours du président de la République tchèque, prononcé le 24 septembre dernier à la tribune de l'ONU, est maintenant disponible en français (site "Changement climatique", http://skyfall.free.fr).
Deux textes à lire d'urgence pour conserver un point de vue à la fois ouvert et sensé sur ces problèmes, face à une propagande unilatérale chaque jour plus massive.
Commentaires