Oh, la belle leçon de morale administrée par François Hollande à Johnny Hallyday ! Dès que la rumeur a couru que notre rock star pourrait trouver refuge fiscal à Gstaad, le premier secrétaire du parti socialiste s’est rué sur micros et caméras. « Johnny Hallyday est allé se réfugier en Suisse. (…) Quand on a une conception de la République, on reste payer ses impôts dans son pays. Quand on gagne beaucoup d’argent, il faut verser sa part à la solidarité nationale. »
Le hic, c’est que, ce jour-là, le destinataire de cette diatribe n’était pas « allé se réfugier en Suisse ». Il chantait sur une scène parisienne, à la Cigale pour être précis. Il chantait, comme à l’Olympia la semaine précédente, au Zénith celle d’avant, à Bercy, au Palais des Sports et dans toutes les grandes villes de France ces derniers mois. Il chantait comme il chante depuis quarante-six ans, attirant des millions de spectateurs, vendant des dizaines de millions de disques… et payant des centaines de millions d’impôts. Tel est celui que M. Hollande cloue au pilori, parce qu’à soixante-trois ans il souhaite payer moins et transmettre davantage !
Mais qui est M. Hollande ? Un homme entretenu exclusivement par l’argent public, comme député et comme chef d’un parti bénéficiant du financement de l’Etat. Un homme qui de sa vie n’a jamais rien conçu, produit, inventé, fabriqué ou vendu. Un homme qui n’a jamais participé en quoi que ce soit à l’enrichissement de la France et des Français. Un homme qui ne prend aucun risque, puisqu’en cas d’insuccès politique il regagnera son petit nid douillet de la Cour des comptes. Un homme qui a vécu, vit et vivra toujours grâce à nos impôts. On comprend mieux, dès lors, son attachement sourcilleux à la « solidarité nationale »…
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